Dans 5 millions d’années, la jungle amazonienne pourrait bien être une savane. Les singes grimpeurs descendraient alors des arbres pour donner naissance à ces Babou kari, qui utilisent leurs queues pour communiquer.
Le babou kari vit en groupe de 30 à 40 individus qui chassent ensemble pour mieux se protéger des attaques des caracoureurs. Il se nourrit d’insectes et de plantes. Pêcheur rusé et doté d’une grande intelligence, il sait tresser de hautes herbes grâce à la dextérité de ses doigts souples et fabriquer des nasses qu’il plonge ensuite dans la rivière pour capturer le poisson.
Le babou kari vit en groupe de 30 à 40 individus qui chassent ensemble pour mieux se protéger des attaques des caracoureurs. Il se nourrit d’insectes et de plantes. Pêcheur rusé et doté d’une grande intelligence, il sait tresser de hautes herbes grâce à la dextérité de ses doigts souples et fabriquer des nasses qu’il plonge ensuite dans la rivière pour capturer le poisson.
Un peu plus gros et plus intelligent que l’actuel Ouakari dont il est le descendant, le Babou kari ou tête-pourpre est un singe des prairies d’Amazonie.
Quand la forêt tropicale a laissé place à une prairie sèche, les Ouakaris sont descendus des arbres pour survivre et se sont habitués à vivre au sol, évoluant en Babou kari. Privé d’arbre, ce primate n’utilise plus sa queue pour se balancer de branche en branche. En revanche, parce qu’elle est longue, le Baboukari a découvert qu’il pouvait communiquer avec ses congénères en la remuant au-dessus des hautes herbes. En raison de sa ressemblance avec un jonc, sa queue se confond avec les herbes sèches et seuls les singes savent la reconnaître.